Boubacar N’Diaye

CONTEUR – GRIOT, TISSEUR DE LIENS

Griot du Sénégal, Boubacar Ndiaye est un des rares conteurs africains de formation traditionnelle qui allie la tradition et la modernité pour en faire une seule voix.
Immergé dans l’univers du conte, du chant et de la poésie depuis son plus jeune âge, il est un des dignes héri- tiers de ses aïeux, de la mémoire de son peuple et de l’art de la parole. Griot de père en fils, c’est dans la lignée
de ses ancêtres que Boubacar Ndiaye a choisi de faire vivre, entendre et partager la tradition orale wolof pour
rendre hommage à sa grand- mère Ngoné Gueye Samb.

Boubacar Ndiaye fouille, cherche, crée des paroles qui prennent leur source dans sa mémoire, sa tradition ou encore ses lectures, ses rencontres

De bouche à oreilles

Dans son spectacle De bouche à oreilles, Boubacar nous transporte dans l’univers de son enfance, sous l’arbre
à palabres dans un village du Sénégal. Il nous transmet à son tour « de bouche à oreilles » ce que lui ont légué ses deux mères et sa grand-mère.
Les contes traditionnels nous transportent dans un voyage imaginaire.
Avec toute sa générosité, il nous offre l’énergie et le rayonnement de sa joie d’être ensemble, comme peuvent
le vivre petits et grands autour du griot du village, à quelques milliers de kilomètres d’ici. Le choix des contes est fait en fonction du public et de la thématique demandée, comme le veut la tradition.

Femme mon école

Le code de ma vie est écrit et fait par les femmes.
Ceci n’est pas une histoire mais un récit de vie dans lequel Boubacar nous raconte l’histoire de ses deux mères :
« Oui, j’en ai deux : Yaye Fatou et Nabou. Toutes les deux m’ont nourri de leur propre lait, mais elles m’ont aussi nourri de leurs propres sueurs » dit-il. Elles sont pour lui « des femmes d’amour en l’absence d’un père, des femmes pères et pour des femmes école ».
Pour Boubacar, partager sa parole c’est aussi être le porte-parole d’Africains qui n’ont vécu qu’avec des femmes et n’ont peut-être pas les moyens de témoigner ce qu’ils ont reçus d’elles. Il parle de Femme avec un F majuscule, ses mères, sa grand- mère, ses sœurs, sa femme, l’école de sa vie.
Femme mon école relate ainsi des souvenirs d’enfance et témoigne de la grande richesse qu’il a reçue. À travers elles, il rend hommage à celles qui l’ont vu grandir et lui ont inculqué des valeurs fortes.

Scolaires

Boubacar N’Diaye